Archives de 2005 à nos jours heureux
un spectacle humoristico-musical de Véronique Thélin
Mise en scène : Jonathan Diggelmann
Textes et compositions originales : Véronique Thélin
Coach vocal : Robin de Haas
Œil extérieur : Sandrine Viglino
Décors : Frédéric Farine
Voix off : Alice Escarti
Graphisme : Joël Boucheteil
Les péripéties, les rêves et les désillusions d’une passionnée de musique sont ici racontés avec humour, charme et candeur. Accompagnée de son piano, Véronique Thélin nous confie ses aventures d’étudiante, d’enseignante et de musicienne/ comédienne en invitant le public dans différents univers musicaux.
Une nouvelle Conférence Extravagante de Pierre Cleitman
Le CV de Satan, connu aussi sous les noms de Belzébuth, Lucifer, Méphisto (et de quelques autres encore moins recommandables) est à la fois simple et compliqué à établir. Simple, parce que si l’on ignore tout de ses date et lieu de naissance, on sait où et quand il se manifeste pour la première fois : dans le Livre de Job de l’Ancien Testament.
Là où ça se complique, c’est que les commentateurs du Nouveau Testament ont soutenu qu’il aurait joué un rôle bien avant Job : dès le Jardin d’Eden. C’est en effet lui qui aurait, via le Serpent, incité Eve à cueillir le fruit défendu. Quoi qu’il en soit, une constante l’accompagnera tout au long de son parcours : l’odeur de soufre.
Ou plus prosaïquement, d’oeuf pourri.
Pourquoi et comment le soufre s’est-il trouvé associé à Satan ? Et que nous dit cette odeur persistante sur le personnage en particulier, et la tentation en général ?
Voilà ce que nous propose de découvrir Pierre Cleitman, dans cette toute nouvelle Conférence encore plus Extravagante et Improbable que les précédentes !
Avec Amanda Cepero et Sergio Valdeos
Rythmes cubains, valses péruviennes, zamba, bossa nova... Une voix chaleureuse et prenante, une guitare lumineuse et des arrangements d'une intensité sublime... Plus qu'un concert, c'est un voyage au coeur de Cuba et de l'Amérique Latine que proposent Amanda Cepero et Sergio Valdeos. Arrivée de Cuba sur le chemin de la musique et du théâtre, Amanda transmet la saveur des mélodies envoutantes emportées avec elle dans ses bagages. Elle nous propose aussi ses propres compositions. Quant à la musique de Sergio, marquée par l'influence des grands créateurs, elle développe les rythmes latino-américains magistralement.
REPORTÉ
de Joseph Pontus
Collectif Nuno Théâtre
Mise en scène : Jo Boegli
Avec : Zina Balmer, Hélène Cattin, Hubert Cudré, Patrick Dentan
Musique et sons : Patricia Bosshard
Costumes : Karine Dubois
Scénographie : Antoinette Baira
Lumières : Jean-Pierre Potvliege
« A la ligne » est un grand poème, une odyssée moderne, dans laquelle se raconte la sueur des hommes et des femmes qui travaillent à l’usine, dans laquelle s’entremêlent la colère, la philosophie, l’humour toujours, les chansons de Charles Trenet et d’autres, la critique sociale, l’espoir de lendemains qui chantent, la crainte de la perte du travail, aussi harassant, répétitif, violent, absurde soit-il.
Etrangement, il y a aussi l’amour du travail bien fait, la solidarité…
Dès sa parution, « A la ligne » rencontre un très grand succès et est récompensé par le grand prix RTL-Lire.
de Jacques Rampal - Pièce en vers, en un Acte.
Collectif Motamot
Mise en scène : Rodolphe Ittig
Célimène : Lisa Torriente
Le Cardinal : Rodolphe Ittig
Costumes & scénographie : Lisa Torriente
Lumières : Emmanuel Dupasquier
Célimène et Alceste se retrouvent vingt ans après Le Misanthrope de Molière. Célimène est mariée, elle a quatre enfants. Alceste est devenu cardinal. La messe pourrait être dite.
Mais voilà que sous couvert de sauver Célimène d’un danger qui la guetterait, Alceste décide de rompre le silence pour retrouver celle qu’il a aimée passionnément. Maintenant, qu’il est au faîte de sa puissance, à un pas de la tiare pontificale, que cherche-t-il avec cette étrange visite ? A priori, ces deux trajectoires devaient se séparer à jamais. Pourtant, le théâtre va réunir encore ces destinées pour les entraîner dans une danse étrange faite de désirs et de haine, de reproches et d’amour inassouvi, le temps d’un après-midi...
Un texte intelligent, étonnement actuel, où l’humour perce constamment.
de Ferdinand von Schirach
Traduction : Michel Deutsch, L’Arche Editeur
Collectif nunc Théâtre
Mise en scène : Jo Boegli
Avec Zina Balmer, Jo Boegli, Jean-Luc Borgeat, Isabelle Bosson, Hélène Cattin, Hubert Cudré, Patrick Dentan, Nicolas Ruegg
Scénographie : Antoinette Baira
Lumières : Jean-Pierre Potvliege
Costumes : Karine Dubois
Attachée de presse : Corinne Uldry
Hélène Cattin joue les jeudis et samedis
Isabelle Bosson joue les vendredis et dimanches
Le procès dont vous êtes le juré…
Le 26 mai 2013 à 20h21, Lars Koch, major de l’Armée de l’air, a abattu un avion de ligne détourné par un terroriste et prêt à s’écraser sur le stade de foot de Munich. Il avait pourtant reçu l’ordre de ne pas tirer. Avait-il le droit de sacrifier la vie des 164 passagers à bord de l’appareil pour sauver les 70 000 spectateurs du stade ? Le théâtre se fait tribunal. Après les différents témoignages et plaidoiries, les spectateurs et spectatrices (les jurés) auront à décider, par un vote, de l’avenir du prévenu.
Criminel ou héros ? Au public de juger. Le spectacle a donc deux fins possibles.
De et par Pierre Cleitman
Pierre Cleitman nous propose dans cette nouvelle Conférence Extravagante de partir à la découverte d'une espèce menacée.
Un mammifère. Bipède. Généralement poilu. Parfois épilé.
Mais qu'il soit épilé ou poilu toujours bavard : le French Râleur.
Plus précisément le French Râleur Systématique.
Ou si vous préférez le Systematic French Râleur. (SFR en abrégé.)
Le SFR qui était il y a quelques années encore l'un des Fleurons du Patrimoine Français, à côté du Champagne, des Grands Vins de Bordeaux, de la Saucisse de Morteau, des Tripes à la Mode de Caen, et qui était aussi, en version sous-titrée, une valeur sûre à l'export, le SFR, il faut le reconnaître, a de moins en moins la cote.
Même s'il a encore de beaux restes !
Car s'il s'écrase, c'est pour mieux s'exprimer. En râlant !
Il faut donc distinguer la majorité silencieuse, qui s'écrase en silence, de celui qui s'écrase en râlant : le râleur.
Mais ce râleur qui s'écrase en râlant peut-il rebondir ?
Oui, affirme et argumente Pierre Cleitman. Il peut et même doit rebondir !
En quatre temps. Comme dans un moteur à explosion.

De Jean-Claude Grumberg
Mise en scène : Zina Balmer, Lisa Torriente
Avec Hubert Cudré, Rodolphe Ittig
Zina Balmer, Lisa Torriente
Scénographie et création lumières : Emmanuel Dupasquier
Rêver peut-être... est un voyage dans une réalité décalée qui revisite l’univers implacable de la justice et celui du théâtre.
On y fait justement le procès d’Hamlet par un procédé à la fois hilarant et terrifiant dont l’humanité sort gagnante mais pas épargnée.
Jean-Claude Grumberg a signé là un texte drôle et délicieusement intelligent où Zina Balmer, Rodolphe Ittig et Lisa Torriente se disputent une foule de personnages plus ou moins attendus tandis qu’Hubert Cudré campe notre héros emmêlé dans une infernale affaire de... rêves, qu’il n’aura aucune peine à avouer pour son malheur et notre plaisir.
Spectacle poétique et musical
Mise en scène : Nicolas Ruegg
Arrangements d’Isabelle Marchand
Avec Nathalie Pfeiffer — Nicolas Ruegg — Isabelle Marchand
Un spectacle pluridisciplinaire, alliant la poésie chantée ou dite, sur un univers sonore, musical et en images variées. Une réflexion artistique née du premier jour du confinement — le Silence. Des visions qui se répondent, s'entrechoquent ou s'entremêlent sur des textes créés pour l'occasion ou sur de la poésie classique. Des poèmes qui résonnent aujourd'hui autrement qu'hier puisque nous devrions être dans le monde "d'après". Une création qui s'inscrit dans une nécessité de nous redécouvrir, et de nous reconnecter à notre humanité.

de Ferdinand von Schirach
Traduction : Michel Deutsch, L’Arche Editeur
Production Le Collectif nunc Théâtre
Mise en scène : Jo Boegli
Avec Zina Balmer, Jo Boegli, Isabelle Bosson, Jean-Luc Borgeat, Hélène Cattin, Hubert Cudré, Patrick Dentan, Nicolas Ruegg
Scénographie : Antoinette Baira
Lumières : Jean-Pierre Potvliege
Costumes : Karine Dubois
Le procès dont vous êtes le juré…
Le 26 mai 2013 à 21h21, Lars Koch, major de l’Armée de l’air, a abattu un avion de ligne détourné par un terroriste et prêt à s’écraser sur le stade de foot de Munich. Il avait pourtant reçu l’ordre de ne pas tirer. Avait-il le droit de sacrifier la vie des 164 passagers à bord de l’appareil pour sauver les 70 000 spectateurs du stade ? Le théâtre se fait tribunal. Après les différents témoignages et plaidoiries, les spectateurs et spectatrices (les jurés) auront à décider, par un vote, de l’avenir du prévenu.
Criminel ou héros ? Au public de juger. Le spectacle a donc deux fins possibles.

Un spectacle de chansons d'Allain Leprest
avec
Marie Seriot : piano
Catherine Kunz : chant
Damien Converset : clarinette
Allain Leprest est l'un des secrets les mieux gardés de la chanson française - un souffle puissant sur la braise du coeur. Une bouffée d'humanité, de tendresse, d'esprit d'enfance, un enchantement!
"L'un des plus foudroyants auteurs de chansons que j'ai entendus au ciel de la langue française" Claude Nougaro
Méconnu du grand public mais adoré de ses pairs Allain Leprest a façonné pendant plus de vingt-cinq ans une chanson d'exception qui allie la virtuosité de l'écriture à la limpidité des sentiments. Une poésie qui touche droit au coeur.
Faites-vous un cadeau, venez le (re-)découvrir, entendre ses mots, ses chansons, sur les magnifiques musiques, entre autres, de Romain Didier.

De Przemyslaw Nowakowski
Trad. Timothée de Fombelle et Joanna Warsza
Production : Théâtre Liquide
www.theatreliquide.ch
Mise en scène : Philippe Jeanloz
Avec : Zina Balmer, Sandrine Dubois, Kamila Mazzarello, Paolo Schumacher
Lumières et scénographie : Eric Gasser
Décor et accessoires : Antoinette Baira
Costumes: Geneviève Joliat
Pour jouer les aléas de l’existence et s’en jouer, une comédie, des chansons, de la danse.
Un trentenaire transporte son lit de chez sa mère à un parc public, puis chez sa femme. En route, ses choix hasardeux entraîneront le déclin de la relation à sa mère, la rupture avec son épouse, et le mépris de sa maîtresse.
« Il faut peut-être que je jette ce lit, histoire de m’amuser. Il trouvera une place dans la poubelle. »
Au foyer, exposition « Marianne Egger, Traces 1985-2005 » (crayons, lavis)
SPECTACLE ANNULÉ !!
Livret: Antonio Albanese
Musique: Pascal Desarzens
Piccola operetta philosophica (ma non tropo)
Elodie Favre: soprano
Brigitte Balleys: mezzo-soprano
Christian Gavillet: basse
Quatuor Solem: Denitsa Kazakova et Olivier Piguet: violons
Céline Portat: alto
Pascal Desarzens: violoncelle
La famille d’Agathe, astrophysicienne de renom, est une famille comme les autres, ou presque… Car entre sa fille Mathilde, militante engagée dans toutes les causes, son mari Pierre, philosophe aspirant à la tranquillité, et ses propres aspirations vers les grands mystères de l’univers, il semble impossible de trouver la bonne distance.
Toute se complique quand mère et fille décident de se convaincre l’une l’autre de leurs erreurs respectives dans un imbroglio philosophico ma non tropo.

SPECTACLE ANNULÉ
De Jean-Claude Grumberg
Avec Hubert Cudré, Rodolphe Ittig
Zina Balmer, Lisa Torriente
Mise en scène: Zina Balmer, Lisa Torriente
Scénographie et création lumières: Emmanuel Dupasquier
Rêver peut-être... est un voyage dans une réalité décalée qui revisite l’univers implacable de
la justice et celui du théâtre.
On y fait justement le procès d’Hamlet par un procédé à la fois hilarant et terrifi ant dont
l’humanité sort gagnante mais pas épargnée.
Jean-Claude Grumberg a signé là un texte drôle et délicieusement intelligent où Zina Balmer,
Rodolphe Ittig et Lisa Torriente se disputent une foule de personnages plus ou moins attendus
tandis qu’Hubert Cudré campe notre héros emmêlé dans une infernale affaire de... rêves, qu’il
n’aura aucune peine à avouer pour son malheur et notre plaisir.

SPECTACLE ANNULÉ !!!
Drame comique
Un duo autour de Macbeth de William Shakespeare
Conception: Julien Basler et Christophe Nicolas
Mise en scène: Julien Basler
Jeu: Christophe Nicolas
Musique: Laurent Nicolas
Scénographie: Zoé Cadotsch
Little King Size - Macbeth, un drame comique? Pas seulement, mais aussi!
Sur une trame raide comme une toile de chanvre, un comédien et un musicien se donnent
la réplique. Ensemble ils rendent lisible et risible l’inanité d’un personnage à l’ego surdimensionné,
et nous font voyager entre l’horreur et le ridicule, la forfanterie et la peur.
Macbeth, un général gorgé d ‘orgueil par sa victoire sur l’ennemi, auréolé de l’estime que
son roi lui porte, aimé de sa femme. Qui a tout ce que sa vie peut contenir.
Mais ce qui le comble l’enfle et sa cuirasse ne le met pas à l’abri de ce qui, en lui, est prêt
à exploser.
Théâtre immédiat et musique vive.
de Matei Visniec
Cie Les Enfants de la Rampe
Mise en scène et scénographie: Stéphane Frein
Avec: Audrey Perrenoud et Laurette Schmitt
Lumières et régie: Yann Perregaux
Presse: Anicée Willemin
Première création de la Compagnie Les Enfants de la Rampe, la pièce nous met en présence de deux femmes plongées dans la réalité de la tragédie bosniaque. Dorra et Kate, deux mondes qui se rencontrent, l’Est et l’Ouest, deux femmes bouleversées à vie par l’histoire, toutes les deux victimes, toutes les deux marquées à vie. Qui a le plus besoin de l’autre ? De cette rencontre naîtra un dialogue, une amitié profonde, une complicité pour trouver la sortie du cauchemar.
de Julien Mages
Mise en scène : Caroline Guignard-Moret & Julien Mages
Jeu : Caroline Guignard-Moret & Jean-Paul Favre
Compositions originales : Jean-Paul Favre
Lumières et Régie : Patrick Guex & Guillaume Meylan
Tout cela est sérieux, mais aussi bien comédie!
Il était un nouveau papa est un projet à la fois sur un enfant et son père qui le harcèle, le temps et la perte d’un parent, les angoisses d’une mère qui tremble devant l’idée de perdre ses enfants.
Cette création sera la comédie de nos faiblesses morales, trop honteuses pour les mettre au jour, une tragédie-musicale d’un comédien qui se hisse du drame familial aux meilleures scènes, devenant de surcroît chanteur et mélomane, compositeur et expert du baroque au classique…
Nous chanterons, danserons et dirons des choses tristes, fortes et joyeuses pour retrouver ce nouveau papa qui est peut-être l’art, le théâtre.
Attention : déconseillé aux moins de 16 ans
de et par Pierre Cleitman
Une conférence extravagante de Pierre Cleitman
Alors que se multiplient les interrogations sur le bon emploi de nos ressources dans une optique de développement durable, Pierre Cleitman nous invite à faire le point sur une énergie porteuse d’avenir.
Elle est également répartie sur toute la surface du globe, disponible en tout lieu et en toute
saison, 100% renouvelable et de plus entièrement gratuite.
Cette énergie miraculeuse et pourtant méconnue, c’est l’énergie du mécontentement !
Compagnie Qu’est-ce que t’as toi?
Conception et texte: Paola Landolt
Avec Stéphane Rentznik
Paola Landolt
Timothée Haller
Arrangements musicaux: Timothée Haller
Conception et texte: Paola Landolt
Chorégraphie: Caroline Roelands
Collaboration artistique: Marina Landolt
Décor: Gazus Gagnebin
Costumes: Scilla Ilardo
Lumières: Carole Martin
Son: Victor Colelough
Deux quarantenaires à la dérive envahissent « provisoirement » la garçonnière de leur ami de toujours. L’occasion de s’étourdir, de se confesser, de se charrier. Une gueule de bois en fanfare pour trois copains essoufflés: un impromptu musical et joyeux entre deux vins... Ça commence aujourd’hui, à l’aube. La nuit a été longue, et arrosée, encore... Blottis entre les confidences, les gros secrets, les regrets indélébiles et la nostalgie que l’on combat activement, avec dans un coin aussi le bonheur d’être là, toujours là, vautrés comme trois vieux ados; nous vous invitons dans notre journée pyjama, notre lendemain d’hier fulgurant. Parce que c’est douloureusement banal, mais le temps file, et de chansons en bouderies c’est à nouveau l’heure de l’apéritif... et bientôt la nuit.
Music-Hall de Poche présenté par les Z’Emois !
14 juin à 20h et 16 juin à 17h
Chansons Caf'Conc'
Avec
Première partie: Verochka
Deuxième partie: Zina Balmer, Véronique Thélin et Christian Baur et Alain Ray à l'accordéon
Création au Théâtre Contexte Silo
Après leur grand succès d’ApérOtik la saison dernière, Christian Baur et ses acolytes reviennent au Silo avec C’est Extra. Un nouveau voyage enchanteur où musique et comédie vont poursuivre leur chemin de concert. Au programme: de la satire, de l’émotion, de la poésie et ces quelques petits frissons caressants qui font tant de bien à l’oreille, mais aussi au coeur et à l’âme. C’est Extra déambule au gré d’un répertoire à la fois savoureux, drôle, subtil, parfois osé et même olé-olé. Bref, un baume chantoyant pour les ouilles du public de Renens !
de Pierre Notte
Cie Yonophe
Mise en scène : Denis Perrinjaquet
Jeu : Olivier Nicola
Musique : Mirko Dallacasagrande
Lumières : Joran Hegi
Scénographie : Valère Girardin
Monologue haletant qui dresse le portrait d’un petit homme transparent, sans aspérités, qui n’a jamais rien vécu et voit soudain ses fesses prendre des proportions monstrueuses.
Cette soudaine difformité va pousser le personnage à fuir le monde, l’entraînant dans une course folle, jusqu’à trouver refuge auprès d’une otarie. L’animal lui apportera la clé de son mystère et lui redonnera espoir.
Drôle de monologue, à la fois fantastique et intimiste, burlesque et mélancolique. Une épopée absurde sur la manière d'être au monde et aux autres, sur l'épanouissement malgré la monstruosité.
de Lisa Torriente
cie Motamot
Mise en scène :
Carlos Díaz
Jeu :
Rodolphe Ittig,
Amanda Cepero,
Coralia Rodríguez,
Lisa Torriente,
Michel Kun,
Lorenzo Tartabull
Films d’animation et graphisme :
Isabelle Million & Adolfo Izquierdo
Création lumière et régie :
Loïc Bonnavia & Dominique Mercier -Balaz
Avec le soutien de : Traboules audiovisuel, Lyon - Les Tisseuses de Paroles, Genève - Teatro El Público, La Havane
Coproduction: Casino Théâtre de Rolle
Lorsqu’on cherche quelqu’un ou quelque chose, le plus souvent on trouve autre chose…
Prenons un homme : Max, la soixantaine, sa femme l’a quitté alors qu’il pensait qu’ils vieilliraient ensemble après toutes ces années.
Ensuite, mettons-le dans une situation inattendue : lui qui déteste voyager, faisons-le s’embarquer pour tenter de rejoindre son épouse à Cuba où elle est partie.
Donc cette histoire se déroule sur une île, objet de fantasmes, destination de vacances et de sexe pour certains, et pour d’autres, terre entourée d’eau et de requins !
C’est surtout une terre inconnue pour Max… terre inconnue comme le coeur de l’autre, ses motivations, ses attentes, sa perception de la réalité.
Un peu de poésie, de l’humour, de l’émotion, de la musique… Le voyage.
de Roland Dubillard
Une production du Collectif nunc Théâtre
Elaboration du projet : Jo Boegli et Hubert Cudré
Mise en scène : Jo Boegli
Jeu : Zina Balmer, Hubert Cudré, Patrick Dentan, Rosanne Hucher
Scénographie : Emmanuel Du Pasquier
Costumes : Carine Dubois
Lumières : Jean-Pierre Potvliege
Attachée de presse : Corinne Uldry
Création au Théâtre Contexte Silo
Un : Un, deux, trois, hop !
Deux : Voilà, ça, c’est bien vous ! Vous dites hop ! et puis vous ne sautez pas.
Un : Mais comment donc ! Je n’ai pas sauté, parce que vous n’avez pas sauté !
Deux : Comment je n’ai pas sauté ! Bien entendu, que je n’ai pas sauté ! Je n’allais pas sauter tout seul !
Un : Comment, tout seul ! Nous avons dit qu’à : hop, nous plongerions tous les deux ensemble. Si vous ne plongez pas, moi, je ne plonge pas non plus, voilà tout.
Deux : Alors, si vous ne plongez pas, ne dites pas « hop ». Parce que quand vous avez dit « hop ! » moi, pour un peu, je plongeais. Il s’en est fallu d’un rien.
Heureusement que je vous ai regardé.
Roland Dubillard nous fait joyeusement perdre la boussole. Il jongle avec l’absurde comme un acrobate au bord du néant. Il s’amuse avec notre peur du vide, peur de la vie, de la mort et nous emporte, tels des naufragés, sur les flots de son univers, avec comme unique planche de salut, le rire.
de et par Pierre Cleitman
Une nouvelle conférence extravagante, improbable et onirique de Pierre Cleitman
J’ai rêvé que le 14 avril 1912, peu après 22 heures, alors que le Titanic effectuait sa première (et dernière) traversée de Southampton à New-York, le passager d’une cabine de première classe s’apercevait que le tuyau d’arrivée d’eau de sa baignoire était fissuré sur toute sa longueur. Avec une fuite suffisamment importante pour qu’il appelle immédiatement le plombier du bord. Qui dans mon rêve était un plombier polonais, mais comprenant et parlant très bien l’anglais...
Association Petit Poisson
Textes pièce et chansons :
Jean-Pierre Gos
Composition des chansons :
Célina Ramsauer, Lee Maddeford,
Jean-Pierre Gos
Jeu, chant, musique :
Célina Ramsauer, Jean-Pierre Gos
Musicien : Laurent Poget
Mise en scène : Zoé
Oeil extérieur : Bruno Dani
Eclairages: René Donzé
Production, diffusion : ANILEC productions
« Le 1er avril 1867 à Paris s’ouvrait l’Exposition Universelle. La foule entière valsait au rythme de Vienne. Parmi les valseurs, un jeune homme et une jeune femme tournoyaient pour la première fois dans les bras l’un de l’autre. Ce fut un coup de foudre comme il en arrive un tous les siècles. 150 ans plus tard les deux-mêmes se retrouvent dans la salle d’attente d’une petite gare, attendant chacun un train différent. »
Déjà-vu, Extrait, par Jean-Pierre Gos
Qui n’a jamais eu cette impression de Déjà-vu ? Certains disent que cela est dû à quelques restes de vies antérieures. Qui sait ? Se pourrait-il que cet homme et cette femme, attendant calmement leur train, ne soient pas si étrangers l’un à l’autre ? Tentant en vain de retrouver leur mémoire perdue, ils s’épuisent, s’endorment et se mettent à rêver. Ils retrouvent alors, dans ce songe « postmonitoire », l’amour intemporel qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre.
Déjà-vu est une expérience théâtrale originale de Célina Ramsauer, auteur, compositrice, interprète, accordéoniste, comédienne et de Jean-Pierre Gos, auteur, chanteur, comédien.
C’est un spectacle sur la légèreté de la vie, du destin, du hasard ou des coïncidences.
Les Z'Emois
Chansons Caf'Conc'
Chant:
Véronique Thélin
Christian Baur
Zina Balmer
Accordéon: Alain Ray
Lumières: Romain Baur
S’articulant autour de chansons osées d’auteurs célèbres ou oubliés, parfois non enregistrées ou tout droit sorties d’archives sonores, des pantins déambulent dans les méandres d’un langage subtil, ne cédant la place à aucune ambiguité. Finesse et grotesque sont au rendez-vous d’un public qui ne redoute pas de déguster un répertoire qui se susurre sous le manteau.
Textes, mélodies et jeux complices y sont privilégiés!
Suite à "Emoi, Aim'moi et moi" (2014) et "Bilboquet" (2016), c'est le troisième spectacle des Z'Emois qui est créé et joué en première au théâtre Contexte Silo.
aux sources de Macbeth de W. Shakespeare
Les Phénomènes
Conception: Julien Basler, Christophe Nicolas
Jeu: Christophe Nicolas, Laurent Nicolas
Musique: Laurent Nicolas
Scénographie: Zoé Cadotsch
Premier volet d’un diptyque autour de Macbeth, «Little King Size» se penche sur la question fondamentale qui nous saisit à la lecture de Macbeth: celle du libre arbitre.
En quête d'indices pour comprendre comment un général victorieux et apprécié de son Roi bascule dans un comportement meurtrier, nous sommes fatalement ramenés aux rencontres de Macbeth avec les trois sorcières qui lui annoncent puis lui confirment son destin.
« Macbeth a-t-il ou n’a-t-il pas le choix de son avenir? Avoir le choix, voilà la question!»
Tout en restant centré sur le personnage de Macbeth, «Little King Size» ajuste la focale sur l'acteur qui l’incarne, et joue avec une autre prédestination: celle qui veut qu'un comédien reste parfois cantonné dans un genre déterminé. « Little King Size » devient ainsi l'histoire d’un comique qui s'essaie à la tragédie; ses tentatives — réussites ou échecs — constituent alors le drame qui le déchire.
Et la musique — la percussion — tient le rôle implacable de ce destin après lequel on court, ou qu'on cherche à fuir…
De Jean-Marie Piemme
Collectif nunc Théâtre
Mise en scène : Jo Boegli
Jeu : Zina Balmer, Hubert Cudré
Roger : Bonjour. Je m’appelle Roger. Voici mon espace. Mon fauteuil. Ma caravane. Ma vue imprenable sur le trafic du monde. Le ciel est présentement noir et lourd comme une taxe. Les bagnoles puent du pot. Home, sweet home : Ici, je domine ma vie. Dans les brumes du CO2, j’aperçois un crétin de chien qui va traverser la bretelle d’autoroute.
« Fais pas ça !», je voudrais lui dire. Mais je la boucle. Chacun sa vie. Et une vie de chien tout le monde s’en fout.
Brutal freinage de voitures, bruits de tôles froissées.
Doit pas en rester grand chose. Ratiboisé. Encore un qui va crever tout seul.
Entrée du chien.
Chien : Salut tout le monde.
« Il s’agit avant tout d’une rencontre improbable que seul le théâtre peut permettre, entre un homme qui n’en est plus tout à fait un – du moins socialement parlant – et un chien qui parle. »
Une rencontre pleine de rebondissements, où humour, philosophie, critique sociale, émotion et féerie se côtoient avec bonheur.
de et par Pierre Cleitman
Témoignage poignant en un acte de Pierre Cleitman
Des neurobiologistes anglais ont récemment découvert que la poussière, en particulier la poussière domestique, aurait des propriétés anti-dépressives et même potentiellement euphorisantes sur le cerveau humain.
S’appuyant sur leurs travaux et sur son aversion personnelle profonde et systématique envers les aspirateurs, Pierre Cleitman développe une philosophie du vivre avec la poussière qui nous entraîne dans une exploration hilarante mais toujours pertinente et documentée de cet infiniment petit dont nous ne voulons généralement rien savoir.
Et nous montre comment la poussière, en devenant notre alliée, peut contribuer de façon décisive à notre bien être.
de Roland Topor
Compagnie Le Rond-Point
Mise en scène: Floriane Mésenge
Jeu: Sarah Anthony, Sébastien Gautier, Virginie Kaiser, Loïc Le Manac'h, Olivier Magnenat, Margot Van Hove
Scénographie: Amélie Auffret
Lumière: Léo Garcia
Son: Alexandre Menexiadis
Costumes: Augustin Rolland
Oeil extérieur: Romain Daroles
Une maison de campagne; une parodie de Vaudeville; un couple, les « Moreau ». Alain dans le rôle du policier. Un autre couple, les « Boulin », Guy dans le rôle du flic qui deviendra grand. Un fils attardé. Une fille au pair Suédoise. Les toilettes sont bouchées. Une traque policière s’engage au sein de la maison. Une question subsiste : qui est coupable ?
De Hanokh Levin
Compagnie Point de Fuite
Mise en scène: Benjamin Knobil
Jeu: Zina Balmer, Jean-Pierre Gos, Yves Jenny
Scénographie: Jean-Luc Taillefert
Lumière: Mario Torchio
Son: Jean-Pascal Lamand
Costumes : Anne Marbacher
C’est l’histoire d’un vieux mendiant qui, pour ses 70 ans, décide de se payer les services d’une prostituée. Mais, après une longue négociation sur le prix, il n’arrive pas à consommer puisque son grand âge ne lui permet plus d’avoir la vigueur d’autrefois. La prostituée refusant de lui rendre son argent, le vieux réussit à la convaincre d’en faire profiter son fils, mendiant également.
Bien que cru et immodéré, ce conte hyper moderne est également extrêmement drôle. Son pouvoir cathartique réside dans un face à face entre le trivial, la faiblesse du corps déchu, et l’aspiration de chaque personnage à un être philosophique ou métaphysique.
On se situe dans un monde qui semble réduit à un marchandage permanent où les valeurs sont inexistantes, délaissées pour l’argent, le sexe ou la mort. Mais la tristesse de ce monde apparemment déliquescent se mêle à une humanité désarçonnante faite de tendresse, de naïveté et d’humour qui donne à ce texte la force d’une tragédie contemporaine.
Avec le soutien de la loterie romande, de la Ville de Renens et de la fondation Ernst Göhner.
D’après Jonathan Swift, John Kenneth Galbraith, Michael J. Sandel
Collectif nunc Théâtre
Montage et mise en scène: Jo Boegli
Jeu: Zina Balmer, Rosanne Hucher, Hubert Cudré
(Humour noir)
Un spectacle sur l’économie… quelle drôle d’idée. Et pourquoi pas, quand on voit la place souvent brutale qu’elle prend dans notre vie de tous les jours.
Le spectacle aborde ce sujet par le biais de l’humour noir : celui du pamphlétaire Swift qui propose de manger les enfants pauvres d’Irlande, celui de l’économiste Galbraith qui dénonce le pouvoir des managers et la stigmatisation des plus démunis, celui du philosophe Sandel qui s’interroge sur les dérives d’une société où presque tout est à vendre.
Un spectacle sur le bon usage du cannibalisme économique où tous les coups seront permis.
Même celui de l’utopie.
Textes d’Anton Pavlovitch Tchekhov & Olga Knipper
Cie SZÈNE17
Adaptation: Jean Winiger
Jeu: Zina Balmer, Renato Delnon
Deux personnages, Anton et Olga, peu de temps avant la mort de Tchekhov à 44 ans.
Ils relatent leur rencontre en 1898 : Anton a 38 ans, Olga 30 ans. C’est le moment où Olga joue La Mouette. Ils se voient à Moscou ou en Crimée. Abondante correspondance ininterrompue depuis leur première rencontre. Mariage en 1901, Anton a 41 ans, Olga 33 ans. Les époux ne se voient que très rarement du fait que Tchekhov doit rester en Crimée pour sa santé alors qu’Olga joue à Moscou.
« Tchekhov amoureux » dit son esprit et son âme, sa perception subtile, tendre et consciente du désir face à son objet. Comme si moralement, en avance sur son temps, le médecin qu’il était avait ausculté le psychisme autant que le corps humain. Le spectacle est construit avec des résonnances entre les propos même de Tchekhov sur sa vie, son amour pour Olga et des répliques de ses personnages ou textes de ses nouvelles.
Ne m’oublie pas, ne te déshabitue pas de moi. Des gouttes tombent du toit, c’est le bruit du printemps, mais si on regarde par la fenêtre, c’est l’hiver. ( lettre à Olga)
Une autre vie surgira, radieuse, belle, parfaite, et nous nous réjouirons, nous penserons à nos souffrances présentes avec un sourire attendri, et nous nous reposerons. (Oncle Vania)
De et par Pierre Cleitman
Une Conférence Extravagante de Pierre Cleitman
Contre les ravages de la métaphore abusée, de l’euphémisme hébété, de l’hyperbole dégriffée, de la langue de bois déstockée, la lecture de Nietzsche est un traitement de choc radical* et qui a fait ses preuves. Parlez-en à votre médecin! Demandez conseil à votre pharmacien!
Ou venez découvrir avec Pierre Cleitman les vertus thérapeutiques encore méconnues de l’auteur du Gai savoir!
Entre Stand-up et Conférence traditionnelle, Pierre Cleitman invente un nouveau genre: la Conférence Extravagante, mélange irrésistible de réflexions ultra-sérieuses et de divagations ultra-délirantes.
Sans jamais se départir d’un flegme busterkeatonien, Pierre Cleitman nous livre dans un tourbillon de mots l’essence de ses cogitations, aux confins du réel et de l’absurde, du probable et de l’incertain, de l’arithmétique et du dérisoire.
*Pris en charge par certaines Caisses-Maladie. Sous conditions. Se renseigner au préalable et lire attentivement votre contrat.
Jeu: Garance La Fata, Olivier Nicola
Production: Cie Yonophe
Scénographie: Valère Girardin
Lumière: Harold Weber
Costumes: Janick Nardin
Masques: Isabelle Matter
Maquillages: Milena Nicola
Univers sonore: Julien Baillod
Un vieil homme de 82 ans vit seul dans un cabanon. Encore vert pour son âge, il met des annonces dans le journal avec l’espoir de rencontrer une dame. Une femme arrive… Pour échapper à la perspective de finir sa vie dans une maison de retraite, il accepte de partir avec elle.
Ils entreprennent un étrange voyage… Sous le voile d’une comédie apparaît, en filigrane, les souvenirs de guerre et les traumatismes qu’elle engendre, la solitude, la vieillesse et l’immense complicité qui peut naître entre un grand-père et sa petite-fille de 8 ans.
soirée cabaret de la compagnie Les 3z’Emois
Chant : Béatrice Buma et Christian Baur
Accordéon : Alain Ray
Jeux de Mots Jeux de Vilains ou Coquine et Vert-Galant.
S’articulant autour de chansons galantes et coquines, des pantins déambulent dans les méandres d’un langage équivoque ne cédant la place à aucune ambiguité. Finesse et grotesque sont au rendez-vous d’un public qui ne redoute pas de déguster un répertoire qui se susurre sous le manteau...
Textes, mélodies et jeux complices y sont les privilégiés !
de François Rabelais
concept et montage par Emmanuel DuPasquier
une production du Théâtre Tumulte de Neuchâtel
Première au théâtre Tumulte
Avec Monique Ditisheim, Zina Balmer, Jean-Philippe Hoffman et les acteurs de la Comédie de Serrières
Un projet fou: Rabelais théâtralisé!
Et non pas là une sympathique lecture mais monter avec force, voix et gestes d’acteurs et d’actrices, beaux costumes, grands décors changeants, sons choisis et passantes odeurs, un choix raffiné de passages de Pantagruel. Premier sorti de la tête d’ Alcofrybas Nasier, Pantagruel livre un esprit d’intelligence, de finesse, d’à propos et de quête, dans sa grande âme (pensez pour un géant!) d’une philosophie de la bonne vie. Dans cette invraisemblance élevée par son imagination débridée, François Rabelais porte le réel dans l’iréel. En ces temps bousculants et chargés où la réforme bat les portes des églises et la Renaissance renverse les pôles du Savoir et de la Culture, il tourne en obscénité énorme, en parodie burlesque, pourfendant de son savoir «articulant, monorticulant, torticulant, culletant, couilletant, et diabliculant, est à dire callumniant», il tourne en bourrique ce grand tas de prônants prétentieux tels «sarrabovites, cagotz, escargotz, hypocrites, caffars, frapars, botineurs, et aultres telles sectes de gens, qui se sont desguisez comme masques pour tromper le monde» (Pantagruel XXXIV).
de Virginie Favre
Les comédiens seront : Delphine Horst, Sébastien Gautier, Julien Jacquérioz
metteur en scène : Sofia Verdon
Scénographie : Claire Peverelli
Création lumière : Keyne Motte
photographie : Patricia Desaedeleer
Accessoiriste : Gaëlle Christinat-Djalo
"Dans l'horloge du pendu, on découvre une Anti-Alice qui n'a pas de nom, malade et définitive qui fait la nique à Monsieur Temps. Les gares comme les villes sont remplies de flaques ternes, de promesses non tenues. L'Anti-Alice donne l'ordre de son insoumission "au cube de vie", arpente la forêt des déjà perdus et des bientôt morts. On l'attendra dans la salle, elle ne viendra pas. L'Anti-Alice n'adhérera pas à la course sans nom, mais sera capable de changer de point de vue et glissera doucement dans son histoire personnelle, s'éloignant un peu plus des cynismes et des jugements des sociétés de "la boîte" manipulés par Monsieur Temps. Dans la pièce de Virginie Favre, "la prisonnière" contrairement à l'Alice petite-bourgeoise de Caroll, ne reviendra pas, ne se réintegrera pas : Elle ira rejoindre non les ombres de la mort, mais celles si proches aussi, des refusés, des anéantis, de tout ceux, fragiles, qui vivent en marge" Nicholas Marolf
d’Eugène Labiche
mise en scène de Julien Basler
avec Christophe Nicolas
«La Fille Bien Gardée» raconte l’histoire d’une fillette laissée sous la garde de deux domestiques peu scrupuleux. Le spectacle raconte aussi - et surtout… - celle d’un comédien qui fait feu de tout bois pour incarner tous les personnages de la pièce de Labiche. Théâtre de masques, d’objets et de marionnettes, comédie burlesque.
Cette pièce nous plonge dans un univers et des thématiques qui ont aujourd’hui une acuité certaine: nous parlons ici de la monoparentalité et de l’enfant roi - auquel on passe tous ses caprices. Ce sont là des strates qui ajoutent à notre propos: la bourgeoisie du temps de Labiche ressemble curieusement à notre classe moyenne contemporaine… Cette pièce est en création originale au Théâtre Contexte Silo !
de Molière
mise en scène de Jo Boegli
une production du Collectif nunc Théâtre
Avec Pascale Güdel, Hubert Cudré et Jo Boegli
Des « aristocrates » désargentés marient leur fille, Angélique, à un riche paysan afin de pouvoir se renflouer. Loin de certaines jeunes premières, celle-ci prend son destin en main et fait regretter amèrement ce mariage forcé à son époux. Les dures lois du marché et la lutte des castes mèneront George Dandin à sa ruine.
«Le trio lausannois dépoussière George Dandin. Une farce interprétée de façon moderne et dynamique... Trois acteurs pour interpréter cette farce de Molière qui compte huit personnages à la distribution? Pas de panique. Le trio a trouvé un astucieux stratagème pour passer de l’un à l’autre en un tournemain, maniant avec habileté des perruques de serpillères et de torchons posées à bout de bâton. Ajoutons des mimiques pointues et efficaces, des acteurs et des voix différentes, et le tour est joué.»
Céline Rochat
d’Eric-Emmanuel Schmitt
mis en scène et interprété par Renato Delnon
«A treize ans, j’ai cassé mon cochon et je suis allé voir les putes. Mon cochon, c’était une tirelire en porcelaine vernie, couleur de vomi, avec une fente qui permettait à la pièce d’entrer mais pas de sortir. Mon père l’avait choisie, cette tirelire à sens unique, parce qu’elle correspondait à sa conception de la vie : l’argent est là pour être gardé, pas dépensé. »
Momo se retrouve livré à lui-même. Il a un ami, un seul, Monsieur Ibrahim, l’épicier arabe de la rue Bleue. Mais les apparences sont trompeuses : La rue Bleue n’est pas bleue. L’Arabe n’est pas arabe. Et la vie n’est peut-être pas forcément triste…
Première partie
Présentation de Henri Roorda, ce personnage iconoclaste et attachant par Anne-Lise Delacrétaz (maître d’enseignement et de recherche) et Catherine Kunz (comédienne)
Seconde partie
Lecture circonstanciée de son ultime texte MON SUICIDE par Michel Demierre (comédien)
Extrait: "Je voudrais que mon suicide procurât un peu d’argent à mes créanciers.
J’ai donc songé à aller voir Fritz, le patron du Grand Café. Je voulais lui dire:
- Annoncez dans les journaux une conférence sur le suicide, par "Balthasar" et ajoutez, en caractère gras: "le conférencier se suicidera à la fin de sa conférence" puis en caractère plus petit "Places à 20 fr, 10 fr, 5 fr et 2 fr (le prix des consommations sera triplé)". Je suis sûr que nous aurons du monde.
Mais j’ai renoncé à mon idée. Fritz aurait sûrement refusé car mon suicide pourrait laisser une tache ineffaçable sur le plancher de son honorable établissement.
Et puis, la police tout à fait illégalement, aurait sans doute interdit la représentation."
de Michel Beretti
Mise en scène : Christophe Nicolas
Co-production : Théâtre Tumulte de Neuchâtel et Compagnie Point de Fuite de Lausanne
(Création fin janvier 2015 à Neuchâtel).
Avec Monique Ditisheim, Zina Balmer, Jean-Philippe Hoffman et les acteurs de la Comédie de Serrières.
Au 40e étage d’une grande entreprise, un laveur de vitres écrit une énigmatique phrase en latin avant de tomber dans le vide. Une jeune femme apparaît mystérieusement dans les bureaux sans laisser son image sur les caméras de surveillance. Au-dehors, pourquoi les abeilles meurent-elles ? Une antique malédiction est-elle à l’œuvre ?
Susan s’engage dans une enquête qui ne la laissera pas indemne comme ceux qui l’entourent, qui mettra même en danger l’entreprise qu’elle dirige, et qui trouvera sa résolution dans un curieux 41e étage dont personne ne soupçonne l’existence. Enquête policière au rythme haletant, « comédie économique » dont le cadre est une grande entreprise, Le silence des abeilles pose encore au passage des questions sur l’avenir de notre monde et sur la logique économique qui commande nos faits et gestes les plus quotidiens, peut-être la figure moderne du Destin. Au fait, si les abeilles meurent, en quoi ça nous concerne ?
de Jean-Luc Lagarce
Mise en scène : Jo Boegli
Production : collectif Nunc Théâtre
Avec Hubert Cudré et Zina Balmer
(création le 1er novembre au Théâtre Waouw, Aigle)
Accessoires : Jean-Gabriel Chobaz
Costumes : Tania D'Ambrogio
Éclairage et régie : Clément Reber
Maquillage et perruques : Laetizia di Milta
Construction décor : Eric Lesquereux
Attachée de presse : Corinne Uldry
Partenaire de production : Théâtre Waouw, Aigle
Photographie : Jeanne Martel
« Naître, ce n'est pas compliqué. Mourir, c'est très facile. Vivre, entre ces deux événements, ce n'est pas nécessairement impossible. Il n'est question que de suivre les règles et d'appliquer les principes. Pour s'en accommoder, il suffit de savoir qu'en toutes circonstances, il existe une solution, un moyen de réagir et de se comporter, une explication aux problèmes qui chacun, appelle et doit connaître une réponse.
Il s'agit de connaître et d'apprendre, dès l'instant déjà si mondain de sa naissance, à tenir son rang et respecter les codes qui régissent l'existence. Il s'agit enfin de contrôler ses peines, de pleurer en quantité nécessaire et relative, de juger de l'importance de son chagrin et toujours, dans les instants les plus difficiles de la vie, d'évaluer la juste part qu'on leur accorde. »
Jean-Luc Lagarce
Soirée Cabaret d’Ad’Opéra
Chant : Béatrice Buma et Christian Baur
Accordéon : Alain Ray
Un florilège de chansons aux contenus toujours d’actualité.
Qu’il s’agisse de critique sociale, de chansons d’amour ou de pures et simples bouffonneries, ce sont toujours des poètes qui s’y expriment ! L’accordéon soutient avec émotion ce récital alliant la tendresse et la malice qu’on lui connaît.
Quelques petits éléments (table, verres, chaise, tabouret...), en mettant intelligemment en espace chacune de ces chansons, plongeront le public au coeur de l’ambiance des caves et cabarets de la grande époque de Saint-Germain-des-Prés.
Ecriture et interprétation : Julien Mages
Composition, chant et piano: Nicolas Grimm
Lumière et conseils artistiques: Chloé Decaux
Epopée en cinq actes :
- Jeunesse: prime adolescence détruite par la délinquance et la drogue.
- Printemps adulte: mission de reconversion à travers Lettres et Sentiments Artistiques.
- Ode à certains chefs d’oeuvres comme le Requiem de Mozart; par un indigent.
- Retour possible vers un Dieu enterré.
- Fin des mots (déconstruction de toute tentative esthétique).
Première partie: Lâche-moi ou je tombe
Chorégraphie, danse: Bastien Hippocrate, Claire Dessimoz
Musique: Immanuel de Souza
La pièce explore le thème de l’interdépendance et tente un compromis entre l‘équilibre individuel et l’équilibre collectif. Deux danseurs expérimentent leur désir naturel de stabilité avec une contrainte donnée: l’attache. A l’autre. Aux autres. Aux choses.
de et avec Pierre Cleitman
Des wagons où règne la douce et troublante euphorie des transports en commun. Si propice, on le sait, aux confidences, aux effusions, aux abandons en tous genres. Pour canaliser d’éventuels débordements, les trajectoires se sont faites rigoureuses, courbes et droites dessinées de main de géomètre. Et les horaires implacables, semblent exclure a priori toute espèce de fantaisie.
Le voyage en train, symbole d’exactitude et de rigueur, offre heureusement le temps de rêver et de s’aimer avec la rencontre toujours possible de l’inconnu créateur et éventuellement...pro-créateur !
de et avec Pierre Cleitman
D’où nous vient l’euphorie qui presque toujours accompagne la dégustation d’un cappuccino, ce mélange improbable né d’une rencontre miraculeuse et fragile entre café noir et mousse de lait ? De notre sentiment de participer à une aventure historique, répond Pierre Cleitman.
A travers l’histoire tonique et jubilatoire du cappuccino, de sa naissance à Vienne en 1683 jusqu’à nos jours, Pierre Cleitman nous fait revivre une aventure européenne haute en goûts et en couleurs !
Le projet « Trois hommes dans un Silo » réunit dans ce lieu particulièrement hors-norme qu’est - Contexte Silo - trois spectacles singuliers autour de trois créateurs eux-aussi hors-normes : René Descartes, Frédéric Dard et Le Corbusier.
Le premier rendez-vous, en mars, sera consacré au sens de l’humour... chez Descartes. Hein? Quoi! Comment!? Le philosophe rationnel par excellence, le fondateur de la philosophie moderne, l’auteur du fameux « Je pense donc je suis » et accessoirement le cauchemar de générations de collégiens s’échinant à le commenter, René Descartes aurait quand même eu de l’humour? Oui, répond Pierre Cleitman. Et un humour d’autant plus ravageur qu’il nous parvient protégé et même bonifié par plus de trois siècles de méconnaissance quasi unanime.
Le second rendez-vous, prévu en avril, mettra quant à lui en scène le célèbre et très secret auteur de San Antonio, Frédéric Dard. Dans San Antonio entre en scène, Philippe Thonney incarne le double de Frédéric Dard qui exprime sa vision de la vie, de l’amour, des femmes, des hommes et de bien d’autres sujets, dans une promenade à la fois profonde et empreinte de légèreté, où la gaudriole côtoie la réflexion la plus sérieuse, dans une langue drôle et fleurie devenue mythique !
Le troisième spectacle nous propose en mai un voyage inédit dans l’univers mental et affectif de Le Corbusier, particulièrement à sa place dans un silo qui est lui-même l’oeuvre d’un grand architecte, Jean Tschumi, et où siège aujourd’hui un bureau d’architecture, Pezzoli & Associés! Le comédien Jean Winiger s’inspire du texte «une nuit radieuse» de Le Corbusier et propose de faire revivre, en un peu plus d’une heure, l’aventure créatrice du génial architecte.
Outre le fait que ces spectacles soient trois «seuls en scène», ils ont la singularité de ne pas seulement convoquer le rire mais également quelque-chose de la philosophie, d’un rapport au monde et à la vie qui se conjugue selon l’auteur et la chose que l’on traite :
Le Corbusier faisait de ses conférences de véritables « shows » et captivait son public autant pas sa faconde que par l’exposé de ses idées, issues entre autres de L’esprit nouveau. Jean Winiger a utilisé des textes provenant de sa pièce Une nuit radieuse pour en faire une rencontre avec le public sous le titre, Le Corbusier, un sacré rôle. Véritable spectacle donnant à revivre, en une heure, l’aventure créatrice du génial architecte.
San-Antonio n’était pas seulement super-flic, mais aussi le double de Frédéric Dard. C’est ce double qui parle ici, et qui exprime, comme devant un auditoire, ses visions de la vie, de l’amour, du travail, des femmes, des hommes et de beaucoup d’autres sujets…Avec cette langue fleurie devenue mythique et respectée, Frédéric Dard nous propose une promenade tout aussi profonde qu’empreinte de légèreté, tantôt sérieuse tantôt teintée de gaudriole. Ici, les réflexions philosophiques, les conseils de vie et les plus pures délirades se côtoient pour le grand bonheur des spectateurs.
Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée, car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont. ». Le Discours de la Méthode s’ouvre, on le sait, sur un trait d’esprit. Notre philosophe national aurait-il de l’humour? Oui, répond Pierre Cleitman. Et un humour d’autant plus ravageur qu’il nous parvient protégé et même bonifié par plus de trois siècles de méconnaissance quasi unanime.
Automne 2013: plusieurs conférences de Pierre Cleitman
Il ne faut surtout pas confondre l’étonnement et la surprise. Car si la surprise ne demande qu’à être qualifiée, de bonne ou de mauvaise, d’agréable ou de désagréable, de magnifique ou de calamiteuse, l’étonnement lui est allergique à l’adjectif. Sauf, à notre grand étonnement, à l’adjectif grand justement ! Mais la plupart des autres, il n’en veut pas, il les tient à distance, il les récuse! De même donc qu’il n’y a pas de sot métier, il n’y aura pas de bon ou de mauvais étonnement !
de et par Pierre Cleitman
À la manière d’un conte fantastique d’Hoffmann et avec le même tempo soutenu, cette conférence tout à fait improbable tire les leçons de l’étrange et sulfureuse rencontre du narrateur avec un violoniste à la virtuosité stupéfiante, doté comme Paganini d’une dextérité diabolique et d’un esprit particulièrement farceur. Une rencontre musicale hors normes au sein d’un univers magique et en même temps bien réel, peuplé de démons mélomanes et mégalomanes, de chimistes, d’alchimistes et de quelques métaphysiciens hallucinés.

Dans la grande famille des sourires homologués, le sourire en coin occupe une place à part. A la différence du sourire franc, qui va résolument de l’avant et écrase tout sur son passage s’il est massif en plus d’être franc, du sourire indéfinissable, qui plane dans les hauteurs comme une auréole, du sourire jaune qui repart en arrière en direction du foie, et du sourire béat qui ravage tout dans un rayon de 360° et plus si affinités, le sourire en coin se déplace discrètement mais sûrement, en diagonale. Comme le fou des échecs, nous dit Pierre Cleitman. Avec la même efficacité toujours surprenante! D’où sa redoutable efficacité pour prendre un pouvoir et ensuite ne plus le lâcher.

L’énergie du mécontentement se reconnaît à la pression qu’elle exerce, pression qui fait que des gens défilent, que d’autres se défilent, que des portes s’ouvrent, que d’autres se referment, que des gouvernements se forment, que leurs programmes se déforment…Cette pression peut s’accumuler, ou se disperser. On peut la mesurer, grâce à des indices qui ne trompent pas. Le mécontentement est donc quantifiable. Dans une optique de développement durable, le bilan plutôt positif d’une énergie disponible en tous lieux et en toutes saisons, 100% renouvelable et de plus entièrement gratuite !

de Charles Georges Chouéri
Mise en scène : Jean Winiger
Jeu : Zina Balmer, Philippe Thonney
Un homme et une femme, mariés, évoluent dans un décor au réalisme réduit au strict minimum. Le suicide d’un ami galeriste, pris entre les griffes d’un banquier dont dépendent l’avenir et la survie de sa galerie, va servir de catalyseur. Les personnages vont venger la mort de cet ami. Dès lors s’enclenche un processus qui finira par des actions menées sur le plan mondial grâce à un réseau créé par cet homme et cette femme.
Le monde tel qu’il est ne leur plaît pas et ils décident d’y mettre bon ordre… à leur façon. Ils s’insurgent contre les dérives des milieux financiers et politiques, l’inutilité des sommets organisés par les chefs d’Etats, les crises économiques, la surpopulation etc. Les personnages vivent dans un univers qui, au fil des scènes, les tient de plus en plus éloignés du monde réel dont, paradoxalement, ils n’ignorent rien puisque c’est précisément ce monde qui les pousse à agir et à se comporter comme ils le font. Le décalage est d’autant plus marqué que ces personnages élégants et mondains - des amateurs d’art et d’opéra (lui est architecte, elle écrivain) - semblent normaux alors qu’ils sont complètement fous.
La pièce, empreinte d’un humour grinçant, est une réflexion sur la société actuelle – bâtarde et décadente – et les abus commis par nombre de personnes appartenant à divers milieux. Les deux personnages sont des idéalistes qui rêvent d’un monde meilleur dans lequel les hommes et femmes de pouvoir se comporteraient correctement et agiraient pour le bien commun. Nous sommes évidemment dans l’utopie absolue.
Charles Georges Chouéri
Tournée à Hameau Z’Art (Payerne), Kulturtheater (Bienne), théâtre du Passage (Neuchâtel), Lycée Saint-Michel (Fribourg)
de Jean Racine
Mise en scène : François Landolt
Jeu : Zina Balmer - Blandine Costaz - Elphie Pambu - Jean-Luc Borgeat - Christian Bujeau - Lionel Brady - Sébastien Ribaux – Nino Siroli – Julien Michel
Assistante à la mise en scène : Paola Landolt
Scénographie : Elissa Bier
Réalisation Costumes : Diane Grosset
Tournée à l’Arbanel (Treyvaux) et au Théâtre du Passage (Neuchâtel)
Pour la tournée, Edmond Vuilloud remplace Christian Bujeau et José Toti remplace Julien Michel
« Dans Britannicus, le héros de l’Antiquité n’est qu’un humain face à ses semblables. Il prend seul ses responsabilités sans se défausser de ses actes sur les dieux. Pourtant le Dieu est là. Il est juste autre, qui pousse l’homme en avant. Je ne peux m’empêcher de faire un parallèle entre « Britannicus » et le film de Lucchino Visconti « Les Damnés » : Période politique troublée, mœurs et morale déliquescents, course au Pouvoir, ambition sans bornes d’une femme qui use pour ses fins de l’asservissement d’un fils « bien aimé ». Le tout dans le monde athé du nazisme triomphant où les hommes sont dieux.
A Rome, depuis Auguste, l’Empereur est Dieu lui-même, mais Agrippine veut qu’il reste sa « chose ». Histoire d’humains à l’échelle humaine, donc, que « Britannicus » de Racine. Je ne chercherai nul symbolisme, tout parle de soi. C’est l’Homme éternel que je veux montrer, démystifiant le « Monstre » des tragédies. Montrer aussi le « latin », le méditerranéen, pour lequel le contact physique fait partie de la communication entre les êtres, loin du froid éloignement que suggèrent les alexandrins et une certaine tradition. »
François Landolt
d’après Jenny Erpenbeck
Mise en scène : Zina Balmer
Jeu : Blandine Costaz - Stefanie Günther - Sébastien Ribaux
Scénographie : Elissa Bier
Son: Nicolas Bonstein
Lumières : Nicolas Mayoraz
Assistant de mise en scène: Pierandré Boo
Katzen haben sieben Leben... les chats auraient sept vies.
Les humains, pauvres êtres de passage, traversent tant bien que mal leur unique existence, en poupées désarticulées, tiraillées, sondant les déserts et les abîmes de leur personnalité, cherchant à rassembler les morceaux éparpillés de leur identité, se poussant dans leurs états les plus extrêmes, tentant de se construire ( ou de se déconstruire), se confrontant aussi bien les uns aux autres qu’à eux-mêmes, en face à face ou au travers du reflet de leur propre regard, repoussant les limites et celles des autres, pour, qui sait, un jour, à force d’allers-retours, enfin se retrouver…
de Carole Fréchette
Mise en scène : Zina Balmer
Jeu : Magdalena Czartoryjska Meier, Gilbert Dagon, Sébastien Ribaux
Scénographie : José Toti
Lumière et vidéo : Cedric Russo
Son : Michael Kundeli
Graphisme : Christophe Philippe
Simon Labrosse, sans emploi, a convié le public à assister au spectacle de sa vie. Soutenu tant bien que mal par ses amis, Léo, un poète négatif, et Nathalie, obsédée par l’épanouissement de ses organes, il raconte ses multiples idées infaillibles pour se «réinsérer dans la vie active» comme il dit. Tour à tour cascadeur émotif, finisseur de phrases, flatteur d’ego, il tente désespérément de trouver sa place dans la société et se bat avec fébrilité et dérision contre le système qui l’étouffe, ce « monde pourri » sur lequel « il pleut des briques ». Funambule contemporain, il se tient en équilibre constant entre le grotesque de son existence et le tragique de son immense solitude.
C’est une satire intelligente, vivante et pleine de rebondissements qui nous interroge avec urgence sur la difficulté de trouver sa place dans le monde d’aujourd’hui. Avec humour et fraîcheur, de façon loufoque voire absurde, la pièce se rit de ce fameux dicton si cher à l’Amérique: "quand on veut, on peut.".
de Max Frisch
Mise en scène : Zina Balmer
Collaboration artistique : Marina Landolt
Jeu : Paola Landolt, Georges Brasey, Pablo Contestabile, Sébastien Ribaux
Assistanat à la mise en scène : Ariane Christen
Son : François Planson
Lumière : David Baumgartner
Graphisme : Christophe Philippe
Max Frisch prend aux mots la grande rêverie du « si c’était à refaire », revivre sa vie, rejouer la partie, imaginer d’autres passés pour espérer d’autres avenirs... parce que tout aurait aussi bien pu se passer autrement, avec un peu de chance. Un autre hasard. Ou plus de fantaisie. Il aurait peut-être suffi, un jour, de tendre une cigarette ou de ne pas se retourner, et notre vie prenait une autre ligne de fuite, un autre éboulement de dates, de fêtes, de rencontres. Et nous voilà avec une autre biographie! La pièce traque une idée moderne du destin, un destin sans Dieu, un destin qui n’est plus hanté par le spectre de la damnation mais par celui de la banalité.
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